Abdelhadi Alami Srifi

Inspecteur des finances, Promoteur et Gestionnaire hôtelier, homme de lettres et de presse
Site officiel
ABDELHADI ALAMI

Né en 1941 à Fès, Abdelhadi Alami Srifi obtient son Baccalauréat (section philosophie) en 1958,année durant laquelle il décroche également son diplôme d’arabe classique et sort 1er accessit du Concours Général en philosophie. En 1959, il est lauréat du concours Zellidja. Juriste de formation avec un DES en droit public, Abdelhadi Alami Srifi est reçu second au Concours de l’Inspection Générale des Finances (4ème promotion en 1964). Il suit un stage professionnel de spécialisation en France au Ministère des Finances et des missions d’information à la Direction des Assurances à Paris auprès de Michel Poniatowski, alors Directeur des Assurances et futur ministre d’État sous le gouvernement de Valéry Giscard D’Estaing. Ancien commis de l’État, opérateur économique et homme de presse (Maghreb Magazine, Maghrib Al Yaoum, Le Temps, Al Khabar), Abdelhadi Alami Srifi a publié plusieurs livres dont « Le Palais des soucis » et « Le tourisme marocain, l’éternel espoir ». Reconnu comme étant l'un des pionniers de l'hôtellerie et du tourisme marocain, il a géré pour l'État la société Maroc Tourist de 1967 à 1976 et créa alors la société Dounia Hôtels dont le parcours dure à ce jour.

من نافذتي

Parcours dans l'Administration et les Affaires

  • 1960-1964  

    Inspecteur-Adjoint

    Administration Centrale des Finances


  • 1964-1965  

    Inspecteur des Finances

    Inspection Générale des Finances


  • 1965-1970  

    Directeur des Assurances

    (du 1er janvier 1965) et des Finances Extérieures du (1er janvier 1970) au 1er septembre 1970


  • 1965-1970  

    Commissaire du Gouvernement

    Société Centrale de Réassurances et du Fonds de Garantie Automobile


  • 1965-1970  

    Administrateur

    Crédit Immobilier et Hôtelier


  • 1970-1976  

    Administrateur Directeur Général

    Société Maroc Tourist, filiale de la CDG, du 1er septembre 1970 au 10 mars 1976


  • Depuis 1976

    Président Directeur Général

    Dounia Hôtels S.A Société internationale de gestion et de promotion hôtelière ayant eu comme partenaire Elie de Rothschild.


    Dounia Hôtels/ PLM(19 établissement dans différentes régions du Maroc de 1976 à 2000), Dounia Transports, Top Voyages (agence de tourisme et d’Hôtellerie), Bahia Tours( Tourisme et voyages), Société d’Exploitation Hôtelière et Immobilière du Souss (S.E.H.I.S),Groupement Général d’Entreprises ( C.G.E), Top-Car Société de location de voitures), Société d’Animation Touristique (S.D.A.T), Société de développement touristique de SETTAT (SDTS).


Parcours dans les médias

  • 1994

    Fondateur de l’hebdomadaire «Maghreb Magazine»



  • 1996

    Fondateur de l’hebdomadaire «Maghreb Al Yaoum»



  • 2010

    Propriétaire de l’hebdomadaire «Le Temps»



  • 2012

    Fondateur du quotidien arabophone «Al Khabar»



  • 2015

    Fondateur du site web alkhabarpress.ma


Parcours dans le milieu associatif

  • 1972-1974

    Président de la FNIH

    Fédération Nationale de l'Industrie Hôtelière


  • 1982-1990

    Président de l'A.P.O.T.M

    Association Provinciale des Opérateurs de Tourisme de Marrakech

  • 1980-1984

    Président de "l’Apoteoz"

    Association provinciale des opérateurs de tourisme d’Ouarzazate

  • Depuis 2015

    Président Fondateur

    Forum des Droits et des Devoirs des Citoyens

Distinctions et décorations

  • Avril 1974

    Abdelhadi Alami Srifi

    a été décoré du «Wissam REDA»


  • Mai 1982  

    Abdelhadi Alami Srifi

    a été décoré du «WISSAM DU TRONE» au grade de chevalier.


CONTACT

E-mail:abdelhadi.alami@yahoo.fr
Une start-up remercie Monsieur Abdelhadi ALAMI

Monsieur Abdelhadi Alami et la tradition Marocaine de l'accueil Un Français délocalise ses activités Patron d'une entreprise de web-marketing en France depuis plusieurs année, j'ai décidé de délocaliser mon activité au Maroc en 2010. Je suis arrivé à Marrakech en Juillet 2010 avec femme et enfants pour implanter mon activité web-marketing. Je souhaitais développer un pôle technique informatique à Marrakech pour centraliser mes activités au Maroc en abandonnant progressivement mes sous-traitants informatiques Indiens et Canadiens. J'avais la chance d'avoir un carnet de commande bien plein grâce à mes clients Européens. En fait nous avions beaucoup de peine à satisfaire toutes les demandes ! Les débuts difficiles... Logé avec ma famille dans un hôtel de Marrakech, il me fallait tout trouver: un logement, des bureaux, du personnel informatique compétant, un cabinet comptable, une banque d'affaire, avocat pour créer la société, etc..... La tâche n'était pas aisée. Un peu par hasard j'ai eu la chance de rencontrer Monsieur Abdelhadi Alami , très cordialement et de ma manière très désintéressée, il m'a reçu chez lui plusieurs fois dans sa belle demeure à quelques kilomètres du centre de Marrakech . La rencontre enrichissante avec Monsieur Abdelhadi Alami patron du Groupe Dounia Nous avons eu plusieurs discussions enrichissante, je lui ai exposé mes projets, il m'a fait part des siens...et de sa vision des affaires au Maroc. J'ai fait la connaissance de presque toute la famille Alami, son épouse, de son fils Monsieur Karim Alami qui dirige une société d'évènementiel, de son beau-frère Monsieur Zghaoui. Tous ont été accueillants pour le tout nouvel immigré Français que j'étais! Monsieur Abdelhadi Alami est très attaché au développement du Maroc. Chacun de ses projets est mis en perspective d'une réussite financière personnelle mais dans un soucis patriotique Marocain. Chacune de ses entreprises doit obligatoirement être bénéfique pour le développement et l'image du Royaume. J'ai rapidement été séduit par cet homme très intelligent, grand travailleur, aux qualités humaines rares. On le dit parfois dur en affaire, mais le succès et la réussite sont à ce prix. Monsieur Alami à la tête d'en empire Hôtelier et Immobilier Dounia Hôtel qui a comptait plus de 12 000 salariés il y a quelques années, n'a pas que des amis. La ville de Marrakech lui doit entre autre son magnifique Palais de Congrès qui accueil le fameux festival du cinéma et beaucoup d'autres évènements importants. Comme tous les hommes d'affaire, il a traversé des tempêtes mais grâce à sa ténacité et son intelligence, il a su garder le cap et développer ses activités. Monsieur Abdelhadi Alami a toujours été séduit par le monde des lettres et du journaliste et a décidé de créer des hebdomadaires et des journaux. Il vient de publier un livre sur sa vision du développement du tourisme au Maroc. ('' Le tourisme marocain, l’éternel espoir '' en vente en librairie mais généreusement mis en ligne gratuitement sur Internet !) Ce secteur d'activité n'est sans doute pas rentable avant longtemps mais c'est un homme de passion et de projets sur le long terme. Mes remerciements Monsieur Abdelhadi Alami m'a conforté dans ma décision de m'installer au Maroc pour y développer mes activités informatiques. Je ne souhaite pas entrer dans les détails mais son aide m'a été précieuse. Ma nouvelle société se développe au Maroc et nous avons déjà créé un dizaine d'emplois à Marrakech. Nous prévoyons de devenir la plus importante société de web-marketing au Maroc....Incha'Allah Les belles rencontres, l'accueil chaleureux et les aides sont rares, elles méritent d'être remerciée...un peu de gratitude....dans ce monde parfois dur. Paul

Par Omar Salim

ABDELHADI ALAMI : UN DESTIN EXCEPTIONNEL.

Si l’on devait résumer le personnage et la carrière de cet homme hors pair en deux mots, je choisirais sans hésiter : la mère et la mer. Elles ont lourdement influencé son parcours, sa vision, son cheminement. Elles ont également contribué à ses succès, à sa réussite comme elles ont eu à déplorer ses déconvenues. La vie ne saurait être un fleuve tranquille. A l’image de la nature, elle oscille entre monts et vaux. Pourtant son enfance doucereuse et effacée ne le prédisposait pas à devenir l’homme d’action qu’il est depuis sa plus tendre jeunesse.

-UNE ENFANCE STUDIEUSE

Il est né en plein tumulte mondial, 1941, dans un Maroc sous Protectorat français et une France, en partie sous occupation allemande, d’une mère de 15 ans son aîné et d’un père maître tisserand. Le père Alami fit toute sa fortune grâce à la guerre. Le tissu fabriqué à Fès servait à habiller les soldats de la coalition anti-nazie. Mais ce père décéda prématurément alors que Abdelhadi avait à peine traversé son neuvième printemps. Et déjà, il connaissait par cœur le Coran. En effet dès l’âge de 3 ans, on l’avait inscrit à l’école coranique du Fquih M’Fadel Agoumi à Fès. C’est sûrement à cette époque que le virus des études l’a attaqué avant de le posséder. Boulimique de livres et de différentes presses, l’enfant intégra l’école primaire faisant ainsi l’impasse sur la prestigieuse Karaouiyne, sa maman craignant qu’il ne s’y intègre pas ou mal à cause de son bas âge. Peu importe, le certificat d’études en poche, alors qu’il apprit la langue française sans l’aide de quiconque, il poussa la porte du collège Moulay Idriss où il fit ses premières rencontres : Ahmed Lahlimi, Azzedine Guessous, Si Mohamed Belkhayat et d’autres….En 1958, il décroche le précieux sésame, le baccalauréat, section philosophique. Et c’est là qu’un ami lui propose de concourir pour obtenir un autre sésame, le diplôme d’arabe classique. Il l’obtint à Meknès et son destin prit un tournant décisif.

-UNE AFFAIRE DE DESTIN.

Avec un diplôme dans chaque poche, sa mère, toujours elle, le dirigea vers un avocat de renom, Hajd Ahmed Bahnini qui n’était autre que son oncle par alliance, n’était-il pas le mari de sa tante ? Le jeune Abdelhadi rêvait de revêtir la robe d’avocat. Maître Bahnini, alors secrétaire d’Etat à l’intérieur l’en dissuada, même s’il lui suggéra de s’inscrire à la faculté de Droit. Mais fort de son diplôme d’arabe classique, il l’orienta vers le ministère des Finances où il fut accepté en tant qu’Inspecteur-adjoint de l’administration centrale affecté au service de l’arabisation. Dans ce service, il connut son premier mentor, Si Mohamed Benabdellah, le père de Nabil l’actuel numéro 1 du PPS, l’ex parti communiste. Si Mohamed, un homme de grande culture aux qualités morales très élevées. La licence en droit dans une troisième poche, il décide de passer le concours pour le poste d’inspecteur des finances, un concours ouvert à très peu de gens qu’il réussit sans problème puisqu’il est classé second. Et le voilà dans le bureau du ministre. A la tête de ce ministère en cette année 1964, Mamoun Tahiri, un homme méticuleux et d’une intelligence rare. Abdelhadi côtoie alors des hommes de grande classe, tels que Abdelkrim Lazrak, Aziz Alami, El Mrini et sa plume remarquable, le sieur Bazin, ce Haitien expert financier parmi les experts. Et voilà qu’on le charge de moderniser le secteur des assurances, un poste clé qu’il cumule avec le département des finances extérieures. Un peu trop pour un jeune homme de 23 ans ? C’était sans compter sur sa pugnacité et sa détermination à aller de l’avant. Mais après 10 années aux finances, après avoir connu des financiers aussi prestigieux que Henri Kulmane ou Le Guen, un grand spécialiste de la fiscalité, il démissionne faute de motivation, abandonnant le confort du haut fonctionnaire. Qui n’avance pas recule, et lui semblait stagner. Mais le déclic n’allait plus tarder.

-L’HEURE DU DECLIC

On n’échappe pas à son destin. Une fois libéré de ses fonctions, un ancien compagnon du ministère, Abdelkamal Raghai , qui présidait aux destinées de la CDG, lui proposa alors la direction d’une des filiales du groupe : Maroc Tourist. Sa mission, rénover les hôtels de la société et par là relancer le tourisme dans des zones reculées, telles que Kétama, Al Hoceima, Chefchaouen, Nador, Zagora, Ouarzazate. Et ces hôtels furent rénovés et devinrent au bout de quelques années rentables. C’est alors que le Baron Rotschild lorgna vers Maroc Tourist. Philippe Courson, son intermédiaire négocia une location qui, comme par enchantement, devint une vente en bonne et due forme sous la condition expresse que M. Abdelhadi Alami rejoigne le nouveau groupe. Le déclic. C’est ainsi qu’en cette année 1976, le groupe Dounia Hôtels est né avec comme principaux actionnaires, Abdelhadi Alami, Rotschild et FRAM représenté par Paul Dolmane. La suite, nous la connaissons, le retrait du Baron et puis celui de FRAM. Dounia existe toujours et encore plus forte que jamais, sans qu’aucun privilège ne lui ait été jamais fait, sauf celui d’avoir été choisi par feu S.M Hassan II pour construire le Palais des Congrès à Marrakech., le premier dans le monde arabe, après le refus de la CDG et de Bouygues, il convient de le noter. IL fut construit en 18 mois, avec le propre argent de M. Alami et en empruntant au CIH à un taux usurier de 13,5%. Le Palais des Congrès fut un chantier pharaonique qui nécessita en permanence pas moins de 4200 ouvriers. Sa construction coûta 750 millions de dirhams. A . Alami emprunta 280 millions du CIH, qui, au remboursement, furent pratiquement multipliés par plus de 3(940 millions). D’ailleurs et à titre anecdotique, c’est le dernier chèque de 680 millions de DH, remis par M. Alami au CIH, qui sauva cette banque de la faillite. En 18 ans de gestion du Palais des Congrès, le groupe perdit 1 milliard de DH dont les bénéficiaires principaux furent le CIH et les impôts. Mais on ne peut parler de A. Alami sans évoquer la mer, je le disais, en ouverture de ce témoignage. La mer c’est d’abord Rabat et ce quartier de l’Océan dans le lequel il s’installa et rencontra son épouse et la mère de ses deux premiers enfants, alors qu’il démarrait dans la vie au ministère des Finances. Et c’est ensuite Agadir où il construisit les fondations de son groupe. Et c’est à Agadir qu’il installa sa mère à proximité de l’Hacienda dans une villa luxueuse. La mer et la mère, les deux mamelles nourricières de cet être à qui tout semble avoir réussi. Il a non seulement réussi dans la vie, mais surtout il a réussi sa vie.

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